Et voilà, + de quatre ans après avoir récupéré les archives de Larry Yaeger lors d’un passage éclair à Londres, avec l’aide des mon équipe, je lance officiellement la campagne Kickstarter pour financer le documentaire CGM, Digital Pioneers : The Story of Digital Productions.
Le projet aura été repoussé à de (trop nombreuses) reprises. De son inception en mars 2017, à aujourd’hui novembre 2021, le monde a tellement changé que c’en est limite devenu une autre époque ! Jugez plutôt :
Mars 2017 : je pars pour la première fois aux USA pour un voyage en famille de deux semaines, qui me démontre la faisabilité d’un tel projet, en plus de rencontrer Larry Yaeger pour la première fois en chair et en os, et de lui expliquer l’idée de ce documentaire
Septembre 2017 : avec mes compères Quentin et Jeanne, nous partons pour une mission commando de 24h aller-retour à Londres pour récupérer des archives LaserDisc, cassettes U-Matic, et diapositives pour officiellement poser les premières pierres du documentaire
Octobre 2017 : grâce à un passage dans la vidéo Terminator 2 3D de l’ami Durendal, ma chaîne dépasse le sacro-saint palier des 10 000 abonnés, ouvrant la voie à la demande pour le programme de financement du CNC Talent. Problème : je n’ai aucune compétence pour toutes les démarches administrative nécessaires…
Novembre 2017 : j’enchaîne tellement de boulots en même temps que le projet est fortement ralenti (surveillant dans mon ancien lycée, monteur vidéo intermittent pour Game One, présentateur pour Laser Game TV, cadreur/monteur/voix off pour Gong TV, monteur/cadreur pour la chaîne de l’Imperator Projector, et bien sûr ma propre activité sur ma chaîne YouTube pour CGM)
Rentrée 2018 : avec le succès de l’épisode Matrix, la chaîne connaît un boost bienvenu de + de 1000 abonnés et les projets semblent enfin s’enchaîner à un rythme normal, avec la sortie du CGM 17 en fin septembre et la bande-annonce Matrix Reloaded et Revolutions fin octobre. Oui, mais tout cette activité va connaître une halte soudaine (et logique), puisque je décroche un taf de monteur vidéo à plein temps ! Priorités et priorités jouant, je privilégie mon nouveau boulot, plutôt que la chaîne YouTube.
Janvier 2019 : Le vidéaste Cyrilmp4 me met en avant dans une vidéo consacrée aux chaînes sous-côtées, et fait instantanément passer mon nombre d’abonnés de 14 000 à 32 000 l’espace d’un week-end. Génial, et effrayant en même temps, sauf que de mon côté je suis encore à fond sur le boulot pour espérer décrocher un CDI, que je ne peux pas pleinement en profiter, ne sortant qu’une vidéo de news pour remercier et tenir au courant les nouveaux comme les anciens abonnés (le CGM 3 Redux sortira cependant fin janvier, après avoir été repoussé de la fin d’année 2018, car pas assez de temps pour le fignoler assez).
Mai 2019 : Sans raison aucune, la chaîne YouTube est démonétisée, m’enlevant la visibilité de l’algorithme plus que les maigres revenus pubs. Je suis néanmoins en CDI, mais le boulot est toujours intense, ne me laissant que peu de temps pour mes projets, et la chaîne en pâtit tout logiquement avec à peine six vidéos publiées dans les 10 premiers mois de 2019. Petite satisfaction cependant, je fais ma première conférence universitaire à l’invitation de Caroline Renouard, MCF en Cinéma à l’Université de Lorraine à Metz.
Rentrée 2019 : tout s’accélère enfin ! Je fais la connaissance d’un producteur, Marin Dalmier, qui vient de se lancer et cherche des vidéastes à accompagner pour obtenir l’aider du CNC Talent. Très rapidement, je produis (avec l’aide de mon compère Quentin) une vidéo de pitch pour obtenir l’aide et enfin remettre le projet de documentaire sur les rails :
Octobre 2019 : Relancement de la chaîne, avec le tournage de 13 interviews en Italie en marge du VIEW Conference, grâce à l’aide technique de l’éternel ami Quentin. Le rythme d’une vidéo par mois reprend, avec de nombreuses interviews prestigieuses comme celles des réalisateurs Dean DeBlois ou Peter Ramsey ainsi que des anecdotes comme celle sur Le Retour du Jedi ou Austin Powers 2 !
Février 2020 : J’obtiens l’aide du CNC Talent à hauteur de 50% de la somme demandée, après avoir fait repasser le projet une seconde fois devant le jury. Rapidement, une nouvelle vidéo de pitch est tournée avec l’ami Quentin, dans le but de lancer un financement participatif pour obtenir le restant du budget.
Mars 2020 : COVID ! Tout est à nouveau mis en pause, on continue cependant à fignoler le projet en coulisses, mais les voyages sont rapidement compromis hors du continent, et on ne sait pas jusqu’à quand. Peut-être pourra-t-on partir à la rentrée 2020 ? La réalité sera toute autre…
Fin 2020 : Le documentaire est une fois encore repoussé, pour cause d’interdictions de voyager hors du continent. Heureusement, mine de rien, cette année 2020 aura été la plus productive de toute la chaîne, avec pas moins de 19 vidéos sorties, dont 14 en rapport avec CGM (et deux gros épisodes) ! Je suis alors en discussion avec l’un des deux co-fondateurs du studio deGraf/Wahrman Inc pour continuer sur cette lancée, et raconter l’histoire de RoboCop 2, en espérant une sortie pour le premier trimestre 2021 (pauvre naïf, ah ah ah !).
Avril 2021 : Rien ne va plus ! Entre les vaccins COVID qui peinent à arriver à la tranche d’âge de l’équipe pour espérer partir tourner le documentaire aux États-Unis, les intervenants du CGM RoboCop 2 qui soit abandonnent complètement (le fameux co-fondateur du studio), soit doivent se refilmer et font face à des problèmes matériels. Pour couronner le tout, les travaux de rénovation dans mon appartement accusent des retards de plus de quatre mois, et la lassitude commence à peser (ces travaux ne sont toujours pas terminés à l’heure où ces quelques lignes sont rédigées)
Rentrée 2021 : La lumière au bout du tunnel ! Les voyages aux États-Unis seront à nouveau possibles à partir du mois de novembre 2021, l’animation 3D pour la bande-annonce du Kickstarter a été finalisée par l’ami Bastien Fraslin, les interviews pour le CGM RoboCop 2 sont enfin toutes terminées, le festival Les Intergalactiques m’invite pour parler du film 2010 : L’Année du Premier Contact qui fait partie du documentaire CGM, et on a même pu filmer un PUTAIN de scanner Cyberware dans les locaux de l’association MO5.COM !
Rentrée 2021 : Lancement du Kickstarterpour le documentaire CGM, Digital Pioneers : L’Histoire de Digital Productions !
Là, je me rends quand même compte que ça fait un sacré bail que je n’ai rien rédigé pour mon propre site, alors que je continue de le citer à chaque fin de vidéo, donc on va remédier à ça en essayant d’être un peu plus actif ! Voici donc mes dernières news sur ce qui se passe sur la chaîne, et il y a de l’activité, c’est le moins que l’on puisse dire :
Le tournage effectif de l’épisode 16 de CGM est terminé
Nouvelle vidéo de news pour vous tenir au courant de l’actu autour de CGM! Je vous parle cette fois de ma conférence à Japan Exposur la scène Wakanim, qui a lieu le jeudi 4 juillet entre 11h et midi, et qui portera sur les débuts de l’image de synthèse dans l’animation japonaise, avec projection de l’intro du film LENSMANdirectement depuis le LaserDisc américain, mais aussi l’épisode 9 en version remasterisée, en plus d’une séance de questions/réponses avec le public qui sera présent à ce moment-là. Notez d’ailleurs que la conférence sera retransmise en direct sur la chaîne YouTubeWakanim Live, et vous pourrez donc la regarder même si vous ne venez pas à Japan Expo.
J’évoque également l’avancement de l’épisode 14 de CGMsur le film Labyrinthde Jim Henson, en la présence de Gillus de Zone Geek, avec qui je venais tout juste de finir les plans sur fond vert chez moi, mais aussi le financement participatif de la NeoCast OKLM, et ma possible venue à la convention Hero Festival, qui aura lieu les 8 et 9 novembre à Marseille, et pour laquelle je pense faire un nouvel hors-série sur l’Édition Spéciale de la trilogie Star Wars, ressortie au cinéma en 1997.
Bref, enjoy ! Et j’espère vous voir nombreux jeudi à Japan Expo ! 🙂
Le week-end dernier avait lieu la première édition de la NeoCast, une convention strasbourgeoise entièrement dédiée aux vidéastes, qui avait mis l’accent sur la culture en invitant une cinquantaine de créateurs connus et moins connus à venir à la rencontre de leur public de façon physique, nous qui touchons notre audience le plus souvent au travers d’écrans, et à distance.
Ayant moi-même eu la chance d’être invité pour faire de cette toute première édition dans la superbe ville de Strasbourg, j’avais envie de revenir avec vous sur comment cet événement s’est déroulé de mon point de vue, et notamment pourquoi il peut littéralement être considéré comme étant la meilleure convention que j’ai pu faire depuis bien trop longtemps.
Premièrement, ce qu’il faut savoir, c’est que j’avais fait en sorte d’avoir du contenu exclusif à présenter pour la NeoCast. En effet, l’épisode 13 de CGMy a été projeté en avant-première, samedi 16 mai, pendant la toute première conférence du week-end (pression quand tu nous tiens !!). Mais ce n’était pas tout, puisque je travaillais depuis près de deux mois sur le DVD de CGM, un double DVD regroupant l’ensemble des épisodes sortis sur la chaîne YouTube, mais entièrement remasterisés et corrigés, histoire de proposer un produit unique aux visiteurs de la convention, plutôt que d’un bête copier coller de ce qui est déjà disponible gratuitement sur le site de partage de vidéos. Le moins que l’on puisse dire, c’est que j’en ai chié : certains épisodes n’avaient en effet plus certaines sources utilisées pendant le montage, à l’image du tout premier CGM, monté à l’époque sur un PC sans carte graphique utilisable pour accélérer le rendu, et dont le fichier vidéo du film WestWorldavait dû être morcelé en trois bouts pour éviter de surcharger ma maigre RAM d’alors. J’avais donc dû tout refaire de zéro pour celui-ci, mais aussi quelques réenregistrements audio pour de nombreux épisodes, des changements de sources pour améliorer la qualité d’image (coucou The Black Hole !), ainsi que du remontage pour certains passages, comme dans l’épisode 6 sur TRON pour ne citer que lui.
Seulement, j’étais loin d’être au bout de mes surprises, puisque pour produire 100 disques Lightscribe, il fallait tout d’abord les « imprimer ». Cette technologie fonctionnant sur la base du laser du graveur venant chauffer la surface de la galette pour y graver une image choisie par l’utilisateur en amont, elle donne des résultats tout juste exceptionnels pourvu que l’on lui laisse le temps nécessaire pour ce faire. Et la question de temps est ici primordiale, puisqu’il aura fallu quelques 31 minutes d’impression par disque pour que je puisse obtenir le résultat visible ci-dessus. Multipliez ce chiffre par le nombre de disques, et vous obtenez quand même près de 52 heures de gravure ! Ajoutez à cela les 12 minutes de gravure et de vérification de l’intégrité des données par le logiciel, et le total passe subitement à 72 heures. En théorie, puisqu’en pratique je n’aurais jamais le temps nécessaires pour finir les 100 disques avant que la convention n’ouvre ses portes.
Car si les impressions des disques étaient finalisées en amont, c’était encore loin d’être le cas pour leur contenu ! La remasterisation de chaque effet incluait en effet l’inclusion d’un nouveau générique en 3D, réalisé par Bastien Fraslin, avec qui je travaillais depuis environ deux mois également. Un générique qui aura pris du temps à être finalisé, puisque son rendu final se sera accompagné de pas moins de trois coupures électriques sur le PC de Bastien, bref une création digne des pionniers de l’image de synthèse que j’évoque dans CGM ! Mais avec ce contretemps, je ne finaliserai les remasterisations que le dimanche 10 mai, en même temps que le script de l’épisode 13, soit à peine 5 jours avant mon départ pour Strasbourg…
Et pour ne pas arranger les choses, j’étais de tournage pour une publicité du Domino’s Pizza proche de chez moi ! Un tournage qui avait commencé en retard, en raison d’un arrêt maladie du manager pendant une semaine, et qui ne sera terminé que le mercredi 14 mai. De là, je produirais une première version le jour même, avant d’appliquer les modifications demandées le lendemain jusqu’à 21h. Entretemps, j’aurais tourné les faces cam, enregistré les voix off, récupéré les sources nécessaires et commencé à monter l’épisode 13 pour la NeoCast, mais je ne pourrais m’appliquer à le finir que pendant la nuit du jeudi au vendredi 15 mai, soit le jour où j’allais prendre mon train pour rejoindre Strasbourg, à 13h55 précises.
Ce sera donc la nuit blanche ultime de la mort, une course contre la montre pour tout finir à temps : le montage et l’encodage de l’épisode seront bouclés à 8h du matin, l’authoring et l’encodage du second DVD à 10h, et les 8 premiers DVDs 2 seront gravés juste avant de partir pour la Gare de l’Est vers 12h. Une fois arrivé à l’hôtel, un graveur externe relié à mon vieux netbook crâchera 17 autres disques entre 17h et 2h30 du matin, mais pas en continu puisque je me ravitaillerais le soir avec les autres vidéastes invités, avant de continuer dans la chambre d’hôtel en compagnie de Misterfox.
Le lendemain, c’est enfin le début de la NeoCast! Emmenés à la convention tous ensemble en bus, mode colonie de vacances, nous arrivons au Palais des Congrès de Strasbourg peu avant 9h. La salle dans laquelle nous allons être pendant les deux jours vient tout juste d’être entièrement refaite, avec même des avertissements de peinture fraîche dans les escaliers, ce qui n’est pas pour me déplaire personnellement ! Mais vite, il nous faut installer nos stands, puisque les premiers visiteurs vont pointer leur nez à 9h30 ! Avec Ana D (Le Vlog de la Blasée), mais aussi VGarou, Code MU, et d’autres que j’oublie ici (ne me frappez pas !), on installe bannières, flyers, goodies, sur le stand de la Vidéothèque d’Alexandrie, où nous avions choisi de nous regrouper en accord avec les organisateurs, histoire qu’on soit entre potes, plutôt que séparés sur des stands individuels. Au même moment, Vled Tapas (Le Set Barré) et Acermendax (La Tronche en Biais) arrive et nous rejoint dans les préparatifs, alors que je vois Misterfox venir me saluer avant de courir lui aussi sur son stand.Enfin, tout est prêt et les premiers visiteurs commencent à affluer, mais je m’éclipse bien vite de mon côté jusqu’à la salle des conférences, à l’étage, pour ma toute première conférence en solo sur mon travail. J’avais bien sûr goûté à l’expérience par le passé, avec le Démon du Rire lors de Dijon Saiten en 2011, ou encore à Chibi Japan Expo en tant que maître de conférence sur deux interviews, mais je dois dire que j’avais quand même un certaine appréhension avant d’arriver dans la salle. En fait non, je flippais à mort qu’il n’y ait personne. Et cette sensation a été décuplée lorsque j’ai compris que la conférence d’avant avait sauté, et que j’étais donc le tout premier à présenter sa conférence dans toute la convention. J’essaye de garder le sourire, mais je bouillonne intérieurement tellement je ne suis pas rassuré. Mais je me concentre, je discute avec les gars de la technique, à qui je fournis le logo de CGM, la vidéo promo de l’émission ainsi que mon épisode 13 que je n’ai toujours pas pu vérifier, on m’installe le micro HF, et c’est parti : musique d’intro de la convention, rapide présentation par le MC, entrée sur scène sous les applaudissements d’une petite centaine de personnes, rapide speech de ma part, projection de la bande promo, puis ça y est ça commence vraiment. J’évoque les origines du projet, la volonté derrière la création d’une telle émission, le sérieux avec l’interview des créateurs des divers films évoqués, puis j’enchaîne avec la projection en avant-première de l’épisode 13, avec l’intro faite par Monsieur Dave Sieg d’Omnibus. Les réactions sont bonnes dans la salle, ce qui me rend plus confiant pour la suite, puisque c’est maintenant le tour des questions du public…
Et elles sont très nombreuses ! Des réactions directes à l’épisode (Mon avis sur Chérie, j’ai agrandi le Bébé), sur l’émission en elle-même (Mais bordel, qu’est-ce que ça veut bien dire CGM ?!) ou encore sur l’image de synthèse en général (pourquoi certains films rendent si mal aussi peu de temps après leur sortie aujourd’hui ?), bref des questions très très intéressantes et qui me font très plaisir sur le coup ! La conférence se termine donc sur les chapeaux de roues, et j’invite les visiteurs à venir me rejoindre sur le stand après pour continuer la discussion plus loin et pourquoi pas se procurer le DVD de l’émission ? 😉
De retour sur le stand, quelques personnes qui était à la conférence viennent me voir au fur et à mesure, mais aussi des bénévoles de le NeoCast qui viennent se prendre le DVD, ce qui me donne l’occasion de voir à la fois des fans de mon travail IRL, mais aussi des gens qui ont tout simplement apprécié la conférence, chose qui durera toute la journée, même pendant le concert des VoxWave / Starrysky qui m’aura fait perdre une bonne partie de ma voix à essayer de répondre aux visiteurs qui étaient venus me voir à ce moment-là ! Et entre deux batailles de Nerfs avec Le Masuyuki, les orgas et Ana D, j’irai faire un petit tour à la soirée Neocoupd’bol, qui permettait à 100 personnes de passer une soirée avec nous vidéastes via un tirage au sort. J’apprendrais plus tard que certains petits malins auront essayé de revendre leurs places plus de 60€ avant de se voir boutés illico presto hors de la convention pour de bon. La crétinerie n’a décidément pas de limite chez certaines personnes on dirait !
La soirée achevée au Palais des Congrès, je m’éclipse avec le VGaroupour faire une petite balade dans Strasbourg, avant de revenir au bar attitré pour retrouver tout le monde jusqu’à pas d’heure ! Enfin non, presque, puisque nous ne pourrons rester que jusqu’à une heure du matin pour cause de fermeture, malgré la présence de plus de 70 personnes avides de bières (damn cette Barbãr Bok !!). Mais c’est tout de même heureux que je finirai cette première journée à la NeoCast, mais la seconde journée ne commencera qu’à l’issue d’une nouvelle balade dans Strasbourg, à errer dans ses rues jusqu’à prendre le tramway pour rejoindre le Palais des Congrès à nouveau pour une nouvelle journée non moins excellente.En effet, quelques heures avant mon petit atelier sur la bonne utilisation des sources sur YouTube, on m’offre une jolie petite bière locale (que je ne me boirais qu’en rentrant chez moi le dimanche soir très tard), et j’aurais littéralement un rush de dédicaces alors que je tente d’apporter ma pierre à l’édifice d’un gros carton de goodies pour les organisateurs, histoire de les remercier avec tous les vidéastes pour cette super convention ! Mais avant ça, ce sera l’heure de la photo de groupe dans la salle des conférences, soit un joyeux bordel en compagnie des orgas et bien sûr des super bénévoles :
Le reste s’enchaînera dans mon esprit : dédicaces, ventes de DVDs dédicacés au stylo or avec gros pâtés parce que l’encre semble ne jamais vouloir venir, nouvelles batailles de Nerfs, notamment contre Parlons Y-Stoire, ravitaillements dans l’espace VIP, discussions avec Vled, Acermendax et Gillussur le futur épisode 14 de CGM(grosse collaboration à venir sur le film Labyrinth), atelier sur les diverses sources vidéo existantes (LaserDisc mon amour) et comment bien les utiliser sur YouTube, tout ça jusqu’à ce qu’arrive finalement le soir et l’heure de prendre le train pour la région parisienne en compagnie d’Ana, de Nico de Pilote, d’Hardisk, mais aussi de Tylloude Partocheainsi que Daved’Histoire Brève ! Je vendrai même un DVD de CGMsur le quai de la Gare de l’Est a un fan qui n’avait pas pu trouver de distributeur à la convention, et qui avait pris le même train retour pour la capitale. Je n’en revenais pas moi-même, c’est dire !
Pour finir, quel bilan de cette première édition de la NeoCast? Des gens formidables, des rencontres génialissimes, des bénévoles on ne peut plus cools, informés, et au fait des situations, mais aussi une organisation humaine, d’une rare gentillesse, et qui aura fait verser des torrents de larmes à bon nombre d’entre nous au moment de se quitter. De toutes les conventions que j’ai pu faire en tant que presse, invité, exposant depuis 2008, la NeoCast est tout simplement la meilleure de toutes et, bien qu’il y aura très certainement des points à améliorer en vue d’une second édition que l’on veut et espère de toutes nos forces, il faudra que le public, c’est-à-dire vous, soyez également au rendez-vous l’an prochain. J’ai connu de nombreuses conventions à édition unique, généralement plombées par une qualité globale tout bonnement insultante, mais la NeoCastn’est pas de celles-là et vous en entendrez parler de ma part pendant les mois qui viennent, mais aussi par tous les vidéastes qui y étaient présent pour ce moment exceptionnel
L’épisode 13 de CGMsera quand à lui mis en ligne sur YouTube mercredi 20 mai à 12h, et la conférence NeoCastoù il était présenté sera accessible en VOD très bientôt, mais je vous en reparlerai d’ici là dans un numéro des News CGM en vidéo 😉 ! En attendant, merci infiniment pour ces deux jours où vous êtes venus me voir en masse, merci pour votre soutien à l’émission, et je vous donne rendez-vous à Geekopolis, où je serai présent en tant que visiteur ! Portez vous bien, et à très vite !! 🙂
Comme je n’ai pas vraiment le temps d’écrire des articles aussi long que précédemment sur le site, j’ai décidé de vous donner des nouvelles plus simplement, en le faisant désormais par vidéo, directement sur la chaîne YouTube. Au programme des ces premières news : un retour sur l’annulation de la Nuit au Max Linderconsacrée à Final Fantasy, qui aurait dû voir la projection d’un épisode hors-série de CGMentièrement consacré aux films Final Fantasy : The Spirits Within ainsi que Final Fantasy VII : Advent Children (Complete), la présentation des sources physiques (partiellement achetées pour ce hors-série grâce aux dons Tipeee), l’annonce de ma participation à la convention NeoCast (les 16 et 17 mai à Strasbourg) ainsi que quelques infos sur l’épisode 13 de CGM, qui sera consacré au film Flight of the Navigator en plus du DOA, ou la fin tragique des compagnies Digital Productions, Omnibus et Robert Abel & Associates en 1987.
Ça y est ! L’épisode 9 de CGMest enfin sorti, et avec lui est venu le temps de revenir sur le chemin parcouru par ma petite émission en à peine sept mois. Une évolution que beaucoup d’entre vous ont scruté depuis le premier épisode, voire même avant pour ceux qui me connaissent depuis plus longtemps, et sur laquelle j’ai choisi de retracer pour vous dans ce nouvel article !
Depuis la sortie de la première vidéo, le 30 août 2013, l’émission n’a cessé de prendre de l’ampleur. Parti d’un format volontairement court, limité à moins de 5 minutes, j’ai très vite compris qu’il fallait impérativement étendre la durée, critiquée par les nombreux commentaires reçus sur YouTube. L’épisode 2 a donc été axé en ce sens, toujours avec un seul film, mais en mettant l’accent sur le background des effets au moyen d’image d’archives trouvées sur l’excellente chaîne VintageCG. Restait que je n’étais toujours pas à l’aise devant la caméra, ne m’autorisant en effet pas à bouger ni à utiliser mes mains de façon à pouvoir incruster facilement de la vidéo en post-prod sur l’espace de mon écran TV. Étant alors encore très peu familier avec l’utilisation du fond vert, si ce n’est qu’en théorie seulement, j’ai donc tourné par la suite l’épisode 3 en me disant que passer mes mains ou placer des objets devant l’écran serait jouable, en découpant le tout ensuite en post-production. Grave erreur, puisque le temps passé sur le découpage (très approximatif) de deux plans m’aura pris la bagatelle de 8 heures, image par image.
Ce découpage de pouce… Le temps passé dessus…
Le fond vert sera donc définitivement adopté à l’occasion de l’épisode 4, après une session d’enregistrement totalement irrécupérable sur fond bleu, ainsi que quelques conseils de mon ami Durendal. Cet épisode marquera d’ailleurs d’autres premières fois : premier guest en la personne d’Anyasekai, dont la session d’arrachage de haut vous sera un jour dévoilée (quand j’aurais assez de scènes ratées pour en faire une petite vidéo), mais aussi premier épisode à réellement chercher à interpréter l’utilisation de l’image de synthèse plutôt que de parler de la création des effets (je manquais en effet de sources), ou encore à directement faire appel à l’un des artisans des premières images de synthèse, cette fois-là en la personne du réalisateur français Jérôme Diamant-Berger (L’Unique, 1986).
À partir de là, travailler directement avec les personnes qui étaient à l’époque en première ligne deviendra une priorité. Plusieurs raisons à cela : la recherche de l’authenticité, de l’information que personne n’a pu avoir, mais aussi et surtout une envie, celle de rendre CGMincontournable dans son domaine, et non plus seulement le fruit de longues recherches s’appuyant sur des documents accessibles à tous. Un pari qui sera manqué sur l’épisode consacré à Star Trek, où je ne réussirai à contacter Jon Luskin d’ILM qu’après la sortie de l’épisode, mais qui commencera à porter ses fruits à partir du 7 (l’épisode 6 sur TRON ayant naturellement eu assez de matière pour que je puisse longuement en parler).
Larry Yaeger
Vint alors ce que je considère encore comme une véritable chance : rentrer en contact avec deux anciens de la compagnie Digital Productions, Jeffrey Okun et surtout Larry Yaeger, pour parler de la création d’un monument de l’imagerie numérique trop souvent mis de côté : The Last Starfighter. Pour la première fois depuis le début de la série, j’avais là la possibilité de ne plus simplement me baser sur mes recherches personnelles pour l’élaboration d’un épisode complet, mais bien de puiser à la source, et quelle source mes amis ! C’est simple, après avoir repoussé ce que croyais être mes propres limites pour TRON, j’étais sur le point d’écrire l’épisode le plus dense et le plus complet de CGM, rien que ça. Et si, à la base, l’épisode 8 ne devait que parler du long-métrage de Nick Castle, l’ajout de 2010 au casting se fera très naturellement de par la mine d’informations et de documents trouvés ou fournis en plus par Larry Yaeger.
Restait néanmoins un nouveau challenge à relever pour moi, à l’occasion de l’épisode 9, celui de dépasser la barrière de la langue (japonaise) et ainsi commencer à évoquer les débuts de l’image de synthèse dans l’animation en général. Vaste sujet que celui-ci n’est-ce pas ? Sachez que je ne devais à la base faire qu’un seul et unique épisode consacré aux animés nippons, mais qu’il est très vite apparu que ma méconnaissance totale de certains long-métrages comme Gundam : Char’s Counterattack (1988), ou encore les deux premiers films Patlabor (1989 & 1993), constituait à mes yeux une sorte d’avertissement à ne pas brûler les étapes et donc à prendre mon temps. Je savais ainsi, grâce à mon cher Kara, que j’avais déjà une mine d’informations attendant patiemment d’être traduite du Japonais pour Golgo 13 mais cependant, pour LENSMAN, c’était le contraire total ! Depuis que j’avais appris l’existence du film, en 2006, aucun document, aucune information n’était parvenue jusqu’à mes oreilles et j’étais prêt à me résoudre à n’en parler qu’en analyse personnelle. C’était cependant sans compter sur l’un de mes contacts, Fred Parke, déjà rencontré après la sortie de l’épisode 2, mais aussi sur la rencontre de Jonathan Clements, un historien du manga et de l’animation japonaise, dont l’analyse en commentaire audio de Golgo 13 m’avait tout de suite séduit.
De gauche à droite : Émeline, moi et Loïc
Toutes ces sources à portée de main, et grâce à trois amis traducteurs que sont Emeline Boucheron, Satoshi Sawara et Loïc Galand, j’entrepris alors d’écrire l’épisode 9 de CGM sous un angle nouveau, bien plus porté sur la genèse des auteurs et créateurs. Un choix assumé par le fait que, étant moi-même journaliste dans le domaine du Japon depuis 2008, je ne pouvais me refuser l’opportunité d’être le plus complet possible sur un sujet… tout bonnement jamais évoqué à ce point en détail sur la toile ! Cette obsession du détail ne fut cependant pas simple à mettre en images lors du montage de la partie sur LENSMAN : le film n’ayant jamais connu une ressortie en DVD, son unique making-of restait toujours prisonnier d’une box LaserDisc japonaise se négociant entre 100 et 200 € sur les sites d’enchères nippons ! Cela restera un grand regret de ne pas avoir pu l’exploiter donc, mais l’investissement était trop important pour un seul épisode…
Le coffret LENSMAN LD Special
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Au bout de ces sept premiers mois passés sur CGM, je réalise que le travail accompli et le nombre de mues perpétuelles n’auraient pu être possibles sans vos retours à vous, ceux qui suivent mon émission avec attention et, parfois même, passion. Vos commentaires, vos messages personnels, vos encouragements perpétuels à persévérer ont été (et continuent d’être) un véritable moteur pour me permettre d’avancer. À l’heure où cet article est rédigé, vous êtes 1138 abonnés sur ma chaîne YouTube, 505 sur Twitter et 308 sur Facebook ! Cela pourrait sembler n’être que broutille, ou même de la pacotille en comparaison de grosses pontes du web, mais je réalise néanmoins ceci : CGMest une émission culturelle, avec une petite touche d’humour certes, mais qui parle d’un sujet loin d’intéresser autant les masses que les sempiternelles chaines de tribulations de chambrée ou de let’s play. Je sais pertinemment que je ne pourrai certainement jamais atteindre le million de vues, ni même d’abonnés… MAIS je relativise naturellement en me disant que même si je n’ai qu’un « petit millier » d’abonnés, et bien c’est un sacré bon petit millier !
Soutenez CGM sur Tipeee !
Pour finir, je conclurai en remerciant mille fois ici mes trois premiers Tipeurs que sont Kazerlelutin, Lionel et TrAsKiN, vous êtes juste géniaux les gars, et votre soutien me va vraiment droit au cœur 😀 !!! On se quitte ici, mais je vous donne rendez-vous au prochain article et, bien sûr, pour l’épisode 10 consacré à Rock & Rule et StarChaser !
Le LaserDisc US de LENSMAN et le booklet japonais du film
Jusqu’à présent, pour CGM, tous les films étaient généralement disponibles d’une façon pratique : DVD, Blu-ray, rip d’une chaîne de télévision ayant récupéré une copie haute définition d’un film jusqu’à là disponible uniquement en définition standard… Bref, pour moi qui suis un enfant de la VHS, que du bonheur ! Seulement voilà, il existe encore aujourd’hui de nombreux films qui n’existent sur aucun support récupérable à la volée, par simple copie des fichiers sur disque dur, et qui n’ont jamais sauté le pas d’un format bien précis : le LaserDisc !
Les plus vieux d’entre vous sauront forcément de quoi je parle, non ? Roh allez, vous n’avez jamais vu chez un oncle (ou une tante très cinéphile) ces fameux gros disques de 30 cm de diamètre, dont il fallait absolument changer de face si le contenu enregistré dessus dépassait les 60 minutes ? Ou bien ces premières installations dans les Fnac et autres hypermarchés des années 90 où les gens découvraient pour la première ce que signifiait le terme « home cinema » ? Ah là là, ça remonte, je me sentirai (presque) vieux tiens ! 😀
LaserDisc, je crie ton nom !
Lorsque le projet CGMa commencé, il y a maintenant près de dix ans, le Blu-ray Disc n’existait pas encore et ma première liste de films contenant de l’image de synthèse reposait principalement sur le format DVD. Cependant, en 2005, il y avait très précisément trois films qui n’était encore disponible qu’au format LaserDisc : FutureWorld, chroniqué dans l’épisode 2 de CGM, LOOKER, chroniqué dans l’épisode 4, et LENSMAN, que vous pourrez voir dans l’épisode 9 à venir.
Généralement, ces films étant à la fois vieux (et surtout des échecs commerciaux notoires), leurs éditeurs ne s’étaient jamais penché sur leurs ressorties dans d’autres formats plus pratiques ! Fort heureusement, Internet aidant, de nombreuses personnes équipées en matériel d’acquisition vidéo avaient déjà tôt fait de numériser ces vieux disques pour le bonheur des cinéphiles. C’était d’ailleurs, pendant un long moment, le seul moyen de pouvoir voir la trilogie originale Star Wars autrement qu’avec la qualité dégueulasse des VHS !
Seulement, FutureWorld, LOOKERet LENSMANétant loin d’être très frais, les seules versions disponibles provenaient de LD… en 4/3 !! Exit le respect du format d’image d’origine, tout ce que j’avais pour travailler n’étaient que des extraits charcutés par des majors peu soucieux de ce « détail », mais qui pouvait les blâmer ? Les écrans 16/9e n’existaient pas encore !
Depuis, de l’eau à coulé sous les ponts : LOOKERest sorti en DVD en 2007, juste à temps pour que son réalisateur Michael Crichton enregistre un commentaire audio (il décédera l’année suivante), tandis que FutureWorldest disponible en Blu-ray depuis 2011. Reste cependant un vilain petit canard, LENSMAN, qui fêtera ses 30 ans sur LaserDisc cette année, oublié de tous sauf pour encore combien de temps ? J’espère en tout cas apporter ma (petite) pierre à l’édifice d’une ressortie DVD (ou même Blu-ray, on peut rêver) avec mon futur épisode à venir ! 😀
En ce sens, je me suis d’ailleurs procuré la version américaine du film, éditée par feu Streamline Pictures en 1990, qui contient à la fois le générique original non altéré mais aussi les doublages japonais et américains (et oui, le DVD n’a rien inventé) ! J’ai aussi pu acheter le fameux booklet contenant de précieuses informations sur les compagnies à l’origine des images de synthèse du film, dont je vous parlais dans le précédent article :
La double page sur l’image de synthèse dans le booklet de LENSMAN
Ce qui m’offre une transition toute trouvée pour vous parler… de l’ouverture de ma page Tipeee ! 8)
Alors voilà, le principe est simple : si vous aimez mon travail et que vous voulez m’aider dans ma modeste entreprise, j’ai mis en place un certain nombre de paliers allant de 1 à 30€ correspondant à quelques contreparties : des news exclusives, votre nom au générique du prochain épisode, les textes originaux des CGM, des making of, des IRLs ou encore mes interviews des artistes qui ont bossé sur la création des images des films évoqués dans CGM, inaltérées en anglais !
Le but de ma démarche ici étant de pouvoir, d’une part, faire évoluer mon matos PC & caméra, mais aussi de directement recevoir votre appréciation de mon travail, YouTube ne me versant encore rien à l’heure actuelle (ça viendra avec le temps, je l’espère) ! Et puis, comme ça, ça me permettra de faire de belles choses avec vous dans un futur que j’espère très proche, qu’en dites-vous ? 😉
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Rendez-vous le lundi 17 mars prochain (j’y crois très fort !!) pour découvrir l’épisode 9 de CGM, ANIME Part. 1! 🙂
Écrire un épisode de CGMrelève souvent du défi tant les informations disponibles sur certains films sont difficiles à trouver. Ce problème ne se pose bien sûr pas lorsque je peux directement puiser à la source, en conversant avec les auteurs des effets à l’autre bout du globe, comme ce fût notamment le cas sur les épisodes 7 (avec David Hardberger sur WarGames) et 8 (avec Larry Yaeger et Jeffrey Okun pour The Last Starfighter et 2010).
Seulement voilà, malgré toute ma bonne volonté pour retrouver et échanger avec les auteurs des effets visuels des différents films traités, il arrive bien souvent que je doive faire sans. Les raisons à cela sont multiples, comme vous allez pouvoir le lire ci-dessous :
Soit les différents bonus des DVDs, Blu-rays et autres LaserDiscs sont une mine suffisante pour l’écriture
Soit les différents articles sont assez nombreux pour être recoupés et ainsi être sûr des informations
Soit ma connaissance des techniques, contraintes et machines de l’époque me permettent d’extrapoler de la juste manière
En sachant tout cela, je suis arrivé à un point où je n’ai quasiment plus de problèmes à parler de tel ou tel film, notamment de par le fait qu’il n’existe chez moi aucune barrière de la langue anglaise, les articles étant BEAUCOUP plus accessibles et fournis dans la langue de Shakespeare que dans la langue de Molière à mon grand regret. Seulement voilà, avec l’épisode 9 de CGM, je m’éloigne pendant un temps de ma zone de confort pour m’intéresser à un pays qui a fait beaucoup en termes d’imagerie numérique : le Japon.
La numérisation du crâne en 3D du générique de GOLGO 13
Pour ce faire, j’ai heureusement quelques documents récupérés ces dernières semaines (voire mois), qui me permettent d’approfondir les deux films qui seront traités prochainement, à savoir Golgo 13 et LENSMAN, respectivement sortis en 1983 et 1984. Mon premier est un artbook qui explique et présente carrément l’équipe, les outils, les étapes et le matos utilisé sur Golgo 13, gracieusement scanné par mon compère Kara, tandis que mon second est une double-page venant d’une sorte de dossier de presse de l’époque, détaillant les compagnies, la hiérarchie et les différents matos utilisés pour LENSMAN. Seulement voilà, ces deux sources d’informations, aussi intéressantes soient-elles, sont toutes les deux en… Japonais ! 🙁
Patchwork des pages d’infos sur les images de synthèse de LENSMAN
Dans ce cas, je pourrais m’avouer vaincu et me priver d’informations capitales pour mon épisode, n’est-ce pas ? Il n’en est rien ! J’ai en effet dans mes amis, des gens capables de traduire la langue du Pays du Soleil-levant en les personnes de Paxel, Luciole et Rien Sama, et ainsi de m’apporter les pièces manquantes du puzzle que représente actuellement le futur épisode consacré aux animés nippons. Ajoutez à cela un contact américain joint sur Linkedin du nom de Fred Parke, alias l’homme qui a créé le premier visage animé en 3D en 1972 à l’université de l’Utah, et vous obtenez quelques perspectives intéressantes en ce qui concerne la création des deux premiers animés contenant de l’image de synthèse, pas vrai ? 😀
Rendez-vous le lundi 17 mars prochain pour découvrir l’épisode 9 de CGM, ANIME Part. 1! 😉
Bienvenue sur mon site, il est actuellement en construction, donc ne prêtez pas attention au bordel.
Vous pourrez prochainement retrouver ici toutes mes créations en cours telles que mon émission CGM, sur les origines de l’image de synthèse, ainsi que ma saga MP3 parodique du jeu Final Fantasy VI de Squaresoft, Banal Reality VI.
En attendant que tout se mette bien en place, les informations seront communiquées sur ma page Facebook, dont vous trouverez le lien en haut à droite du site.